(*La traduction en français de la première strophe m'a inspiré a continuer ce poème à moi abandonné depuis longtemps)
Vide, j'ai vidé ma voix, j'ai vidé ma foi
Parfois rauque, absent
À mes parents, ma douleur, mon silence, mon indolence
Je ne suis plus ce que j'étais. Je suis, simplement
Les graines, on les enterre, la mer, bascule-t-elle ?
Mère, on sera bientôt né
J’annule mes rêves perdus, ma vertue n'est que morte
Je ne vois plus ce que je voyais. Je vois autrement
Dans quelle sorte de vie, mon ami, traîné-je ?
Forte, la pluie m'amène
La solitude et la peine qui, pas a pas, m'enseignent
Je ne fais plus comme je faisais. Je le fais passionnellement
Je ne vais nulle part, mais je pars tôt
Vague d'esprit, distrait
J'ignore de nombreux signes, opportuns ou pas, je saigne
J'aime pourtant plus que jamais. J'aime, aveuglément
Rodrigo Aleixo
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